LE PAYNCOP plaide pour l’appui aux initiatives des jeunes

2 novembre 20210
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Dans le cadre des activités relatives à la célébration de la journée des Nations Unies et la Cop 26, Mme Savina Ammassari, Coordonnatrice résidente des Nations Unies au Gabon, a échangé, le jeudi 28 octobre, avec les jeunes responsables d’organisations de jeunesse.

A travers cet échange, la représentante du patron des Nations Unies a voulu donner la parole aux jeunes afin de recueillir leurs contributions et leurs avis sur les questions relatives aux changements climatiques et à la protection de l’environnement d’une part, et les modalités de collaboration avec les Nations Unies d’autre part, pour un impact plus important.

Prenant part à cette rencontre, Jerry Bibang, le Secrétaire Permanent du Réseau Panafricain des Jeunes pour la Culture de la Paix (PAYNCoP) a d’abord remercié la Coordonnatrice résidente des Nations Unies pour cet échange qui donne la parole aux jeunes, conformément aux instruments normatifs nationaux, régionaux et internationaux, notamment la Politique Nationale de la Jeunesse, la Charte africaine de la jeunesse et la résolution 2250 du Conseil de sécurité de l’Onu qui recommandent d’associer les jeunes dans les questions qui impactent leurs quotidien.

Au titre des contributions, le Secrétaire Permanent du PAYNCoP a d’abord rappelé le principe du pollueur-payeur qui préconise aux grands pollueurs de soutenir les initiatives qui protègent l’environnement et atténuent l’impact des changements climatiques dans les pays en développement, notamment au Gabon. Il a ensuite invité les Nations Unies à soutenir les initiatives portées par les jeunes, notamment les Organisations de la Société Civile. Ces initiatives, en s’orientant vers des ’’ POLITIQUES VERTES’’ doivent également répondre aux maux qui minent la jeunesse, notamment le chômage.

Par ailleurs, pour un impact plus important dans la lutte contre les effets du changement climatique et la protection de l’environnement, il serait bien que la majorité des citoyens s’approprient ce combat. Cela passerait par des initiatives, d’éducation et sensibilisation de proximité sur ces questions car la compréhension de ces concepts reste approximative chez le plus grand nombre de citoyens. Ce qui constitue un frein à l’atteinte des ODD, a-t-il expliqué.

Jerry Bibang a également invité l’assistance à mener des actions conjointes et concertées entre différents acteurs. Cela passe aussi par un réel partenariat entre les partenaires au développement, le Gouvernement et la Société Civile.

Si toutes les parties prenantes ne sont pas considérées à leur juste valeur, si la Société Civile reste considérée comme un ennemi pour le Gouvernement, si les jeunes ne sont pas écoutés et sont plutôt exclus dans l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi des politiques publiques, l’action restera toujours limitée car "Tout ce qui se fait pour nous sans nous est contre nous" disait le Président Mandela.

JB/MT

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