Libreville : La ville qui fait peur !

14 août 20180
Partager

Au Gabon, notamment à Libreville l’actualité qui défraie la chronique depuis plusieurs semaines va avec agression à l’arme blanche et assassinat.

Les rues de la capitale gabonaise, Libreville, sont souvent le théâtre des scènes sanglantes. Les délinquants qui se font fièrement appelés « goudronniers » sèment la terreur. Armés d’un couteau ou une autre arme blanche et shootés aux kobolos, ils sillonnent discrètement les rues de la ville, pour répandre le mal.

En effet, dans les quartiers qui sont très prisés par les Librevillois de jour comme de nuit, on peut être la victime d’un criminel. Nous sommes bien loin du vol à l’étalage dans les magasins, du vol de sac à main ou à dos comme ce fut le cas dans les années antérieures : « Dans les années 90, la violence était montée d’un cran comparativement aux années post indépendances. Il y avait des gangs dans tous les points chauds de la ville. Ces derniers étaient constitués en groupe pour braquer et voler. Le meurtre n’était pas leur préoccupation. On avait affaire à des jeunes qui voulaient se faire un nom au quartier pour charmer la gente féminine », explique un habitant du quartier « Chantier Moderne ».

Le crime devient une distraction ou un hobby pour ces théoriciens de la violence. Le témoignage du tueur du jeune Roméo Fridolin Kombila Kombila en est la preuve parfaite : « Mes amis et moi étions à Rio non loin du magasin CECADO… Tout à coup, j’ai vu un de mes amis se discuter avec un gars pour un problème d’argent. J’ai cassé la bouteille avant de l’enfoncer à ce mec. Nous sommes allés au carrefour IAI… On a pris un taxi au carrefour IAI Pour le PK5. A notre descente, j’ai vu un innocent qui attendait le taxi. Mon ami m’a passé un couteau et j’ai traversé la route pour poignarder l’innocent  ».

Cette actualité qui choque le pays tout entier, colle parfaitement avec l’étude de l’institut « Gallup » qui classe le Gabon comme quatrième pays le plus dangereux au monde et premier en Afrique. Si cette situation perdure et si les autorités ne prennent pas les mesures qui vont endiguer ce fléau, la population pourrait se faire justice.

D.M

Dans la même rubrique

0 Commentaire(s)

Poster un commentaire