"Où trouve-t-on l’emploi au Gabon" ?

24 mars 20230
Partager

"Où trouve-t-on l’emploi au Gabon" ? Un point qui aujourd’hui suscite bien d’interrogations. Les demandeurs ont à ce jour toutes les peines du monde pour obtenir ce précieux sésame. L’accès à l’emploi au Gabon s’avère difficile, mais ou quelles en sont les raisons ?

« Si tu apprends, tu auras un bon travail », cette phrase a souvent été répétée et entendue bon nombre de fois, mais le constat fait présentement est extrêmement amer. Où trouve-t-on l’emploi au Gabon ?

Les entreprises privées exigent minimum cinq parfois dix ans d’expérience, mais comment un jeune diplômé peut-il avoir cette expérience tant il est connu de tous que les études supérieures en moyenne durent cinq années ?

Et aussi, à quel moment ce jeune diplômé pourrait-il faire ses preuves et qui ne dit pas aussi qu’il aurait un meilleur rendement que celui ayant dix années d’expérience ? C’est vrai que l’expérience fait la différence, mais pour acquérir cette expérience, on a donné l’occasion de pouvoir faire ses preuves, montrer ses capacités. Pourquoi aujourd’hui la donne a-t-elle changé ?

La fonction publique, premier pourvoyeur d’emplois ne recrute que dans les corps de force et de défense. Garde républicaine, gendarmerie nationale, armée de terre, génie militaire, marine nationale ont procédé au recrutement. A quand la santé militaire et la police ? Un fait est notamment à souligner qui pourrait peut-être faire sujet à débattre est la question de l’âge au moment du recrutement conditionné pour rejoindre le corps sollicité.

Pourquoi limiter l’âge lors du recrutement quand nous savons très bien qu’au Gabon, les différents corps d’armée sont (considérés comme) des fonctionnaires et l’âge limite pour intégrer la fonction publique est de trente-cinq ans ? Car malgré l’âge avancé, il est de tout de même possible de faire carrière même si on intègre ce corps à cet âge.

Quoiqu’il en soit, trouver l’emploi au Gabon s’apparente aux douze travaux d’Hercule dans la mythologie grecque, d’autres ont choisi de persévérer dans leur quête pour l’obtenir en plaçant leur espoir au Très-Haut, d’autres ont choisi la facilité avec le braquage, mais oublient les représailles qui en découlent.

A côté de cela, il y a l’acquisition des marchés publics pour les jeunes entrepreneurs Gabonais, mais ça, c’est une toute autre histoire.
Pour l’heure, le jeune diplômé doit être récompensé des études qu’il a effectuées. Car aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre d’années.

F.K

Dans la même rubrique

0 Commentaire(s)

Poster un commentaire