TRAFIC D’IVOIRE/UN SUSPECT INTERPELLÉ À MITZIC

2 novembre 20210
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Libreville, le 30 octobre 2021. Jean Baptiste E. M, connu sous le pseudonyme d’« Apôtre », un Gabonais âgé de 24 ans, a été interpellé en possession de deux (2) pointes d’ivoire le jeudi 28 octobre 2021 à Mitzic, chef-lieu du département de l’Okano, dans la province du Woleu-Ntem. C’était durant une opération conjointe des agents de la Direction Générale des Recherches et de la Délégation Provinciale des Eaux et Forêts du Woleu-Ntem. L’opération s’est faite avec l’appui de l’ONG Conservation Justice.

Agent dans une société de gardiennage dans la ville, le présumé trafiquant était depuis un moment suspecté de trafic d’ivoire. C’est une alerte donnée par une source sur une possible transaction d’ivoire à Mitzic que ces soupçons vont être confirmés. Informés, les agents se sont constitués en une équipe mixte pour procéder à l’interpellation.

Arrivés à Mitzic aux environs de 09 heures du matin, les agents ont remarqué la présence suspecte d’un individu portant un sac vert sur le lieu indiqué. Le suspect a aussitôt été interpellé. Les agents de la Direction Générale des Recherches ont saisi son sac à dos et découvert deux (2) pointes d’ivoire brut. Durant son interrogatoire, Jean Baptiste E M a affirmé avoir ramassé les deux pointes d’ivoires au bord d’une rivière dans son village (Ayon) sur la route de Sam. Il est actuellement en garde-à-vue dans les locaux de la DGR d’Oyem.

Au Gabon, toute détention et toute tentative de commercialisation d’ivoire peuvent entraîner de stricts sanctions. C’est ce à quoi est exposé Jean Baptiste E M qui sera certainement transféré et déféré devant la formation spéciale du Tribunal de Libreville avant d’être placé sous mandat de dépôt. Il risque jusqu’à dix (10) ans de prison ferme et une amende égale au quintuple de la valeur de la saisie, conformément aux dispositions de l’article 338 du Code Pénal.

L’éléphant, qui joue un important rôle dans le maintien de la biodiversité, est toujours la cible des braconniers et des trafiquants d’ivoire. Chaque année, en Afrique centrale, les trafiquants infligent de lourdes pertes d’éléphants pour fournir son ivoire sur le marché noir.

CONSERVATION JUSTICE

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